Comment équilibrer le taux de la créatinine ?

La créatinine est une substance produite par la dégradation de la créatine, qui est abondante dans les muscles. Normalement, les taux de créatinine dans le sang restent stables. De ce fait, une créatinine élevée reflète une maladie, en particulier au niveau rénal. Les aliments que vous buvez et mangez peuvent aider à diminuer la progression des maladies rénales chroniques. En effet, quelques aliments sont très bons pour les reins. Cuisiner et préparer des aliments frais peut aider à avoir une consommation plus saine.

Diagnostic de créatinine

La créatinine est un produit de dégradation de la créatine et est présente en quantités stables dans le sang. Par conséquent, nous en produisons autant que nous excrétons par l’urine. En fait, des niveaux élevés de créatinine sont le signe d’un problème au niveau des reins, qui n’effectuent plus correctement leur tâche de filtrage. Plus précisément, une augmentation de la créatinine sérique reflète une insuffisance rénale, c’est-à-dire l’incapacité des reins à éliminer les déchets de l’organisme. Cependant, on peut également observer une augmentation du taux de créatinine en cas de surproduction grâce  a une prise de sang. Cela dépend aussi d’autres facteurs tels que l’âge, le poids, le sexe, la masse, le tissu musculaire. Toutefois, il n’y a pas de meilleur indicateur de la fonction rénale que le sérum. Toute augmentation de 25 % de la créatinine de base doit être considérée comme pathologique lorsque la créatinine de base est connue, ou à défaut, lorsque les taux créatinine sérique sont supérieurs à 120 µmol/L chez l’homme ou supérieurs à 100 µmol/L chez la femme. L’élévation de la créatininémie est un facteur de maladie important, mais elle doit être complétée par de nombreux autres facteurs. Il est aussi possible de faire monter le taux de créatinine au cas où il est insuffisant.

Diminuer le taux de créatinine élevée

Il y a diverses manières d’équilibrer les taux créatinine élevés. Tout d’abord, buvez beaucoup d’eau, jusqu’à deux litres par jour, pour éliminer la créatinine. En parallèle, si vous mangez beaucoup de viande, réduisez-en la consommation, car le sel favorisera la rétention d’eau et les aliments riches en potassium et en phosphore fatiguent les reins. Favorisez également l’élimination de la créatinine en utilisant des diurétiques naturels comme les infusions de pissenlit ou de sauge. Une troisième façon de réduire la créatinine consiste à limiter la pratique d’exercices intenses, car le stress musculaire peut entraîner une augmentation des niveaux de créatinine. Au lieu d’arrêter l’exercice, priviliégiez des sports plus doux comme le vélo, la natation ou la marche.

Les régimes pour une insuffisance rénale

Les reins malades ne sont plus capables de traiter l’excès de sel. Par conséquent, la dose quotidienne de ce dernier dans l’alimentation ne doit pas dépasser les 4 à 6 grammes. Une alimentation « normale » contient généralement 12 à 15 grammes de sel. En présence de défaillance rénale, un excès d’apport en sodium et en eau peut entraîner une rétention d’eau, elle-même responsable d’hypertension artérielle, d’œdèmes, voire de décompensation cardiaque. Les personnes souffrant de problèmes rénaux ont plus de mal à se débarrasser du potassium.  Veillez donc à limiter les aliments qui en sont riches comme les crudités, les haricots, les pommes de terre, les chips, le chocolat, les noix et les fruits. Séchés ou en conserve, les bananes, les abricots, les avocats et les melons deviennent particulièrement riches en potassium. Au début de l’insuffisance rénale, il est recommandé de ne manger du poisson, de la viande ou des œufs qu’une fois par jour. Ceci afin d’éviter de surcharger les reins avec les déchets de ces aliments riches en protéines. En cas d’insuffisance rénale avancée, l’apport en protéines doit être davantage restreint. Si possible, l’apport quotidien en protéines doit être réduit à 0,8 à 1,0 grammes par kilogramme de poids corporel idéal. Cependant, la restriction protéique ne doit en aucun cas conduire à la malnutrition.